Après San Miguel de Allende et une nuit au PEMEX (station essence du Mexique), notre première halte dans ce nouvel état se fait dans la ville de Patzcuaro.
La ville est faite de maisons rouges et blanches. On y retrouve la
voiture vedette au Mexique : la coccinelle.
… mais aussi d’autres modèles qui valent leur pesant d’or !
En partant du centre-ville, la balade « El
estribo » nous mène à un point de vue sur le lac (non baignable) de
Patzcuaro, entouré de villages indiens purépéchas.
La visite de la ville se fait partiellement sous la pluie
mais après l’averse, les filles se
mettent avec bonheur à la peinture dans un stand jouxtant une mini fête foraine
sur la place où nous dormons.
Ici nous découvrons aussi l’étonnante danse appelée « danse des petits vieux »
où les danseurs masqués claquent leurs sandales en bois sur le sol de façon très
rythmée.
C’est aussi ici que nous fêtons l’anniversaire de Garance, 7
ans…l’âge de raison pour notre dernière !
Après la piñata
un gâteau inhabituel mais de circonstances pour le pays
: la pyramide en brochettes de fruits:
… et en cadeau bonus : une bonne douche chaude (on en
profite car pour une fois depuis longtemps, on est au camping !).
Notre deuxième étape est la ville d’Uruapan où nous ne visitons qu’un parc situé dans la ville avec une
végétation tropicale abondante.
Avant de partir, nous achetons aussi des avocats dont c’est
la spécialité locale !
Notre prochaine étape est attendue par les filles : il
s’agit d’une promenade à cheval pour aller découvrir un volcan !
Il s’agit du volcan
Paricutin, né en 1943, dont la lave a englouti l’ancien village. Le
volcan n’émet aujourd’hui plus que de faibles bouffées de vapeur et semble
endormi.
Pour cette expédition vers le volcan, nous rejoignons le
village purépécha d’Angahuan : changement de décor radical, les
habitations sont sommaires, les habitants portent les tenues traditionnelles.
Tous les habitants suivent encore les coutumes indiennes et
parlent le purépécha plus que l’espagnol !!
En arrivant dans la ville, un cavalier nous prend en main
(avec notre RV, qui fait figure d’OVNI ici,
il se doute bien de nos intentions touristiques) et nous mène au départ
de la balade.
A côté du départ pour la balade se trouve un complexe touristique qui fera un parfait
bivouac pour la nuit.
Le RDV est pris pour le lendemain matin 9h30 avec 5 chevaux,
deux guides et une balade prévue de 2h pour
voir le champ de lave solidifiée et le volcan au loin.
Le côté insolite de cette balade est que le champ de lave a
laissé en place une partie de l’église de l’ancien village englouti par les
roches volcaniques.
Nous n’optons pas pour la balade jusqu’au sommet du
volcan car elle est très longue et nos fesses n’auraient pas supporté les
6h de route sur une selle en bois !
Après cette aventure nous repartons en sens inverse pour une
dernière halte dans la capitale du Michoacan : la ville de Morelia.
Son nom vient de Morelos, un ancien héros local qui joua un
grand rôle dans l’indépendance du pays.
A l’occasion de la visite du musée régional du Michoacan,
toute la famille participe à un atelier peinture de moulages représentant des
figurines préhispaniques.
On a fait de notre mieux !
Nous tombons sur un spectacle de danses folkloriques où nous
retrouvons entre autre « la danse des petits vieux ».
Après Morelia, nous passons une journée « transport » :
c’est sûr, c’est beaucoup moins intéressant à raconter mais il y a bien des
journées où on ne visite pas grand-chose à part les topes (dos d’âne mexicain) sur
les routes !
L’aventure ne peut pas toujours être un rêve éveillé …
et pourtant ces moments feront aussi partie de
nos souvenirs !
Dans le même registre, il y a
aussi les journées où on passe des heures à la logistique : remplir la
cuve d’eau du RV (avec parfois un débit de robinet digne du pipi de chat),
recharger nos appareils électroniques, remplir le frigo, rédiger le blog…
Après cette longue journée de
transport, nous avons donc rejoint la banlieue sud de Mexico. Une erreur d’aiguillage
du copilote nous a même conduits aux portes de Mexico City et nous a fait
perdre une bonne heure alors que nous roulions déjà depuis 5-6 heures !
On compte visiter la capitale mais lors de notre remontée vers les USA... Vincent, on te recontacte à ce moment!
La boulette qui finit d’achever
la journée !!
C’est donc dans le « pueblo
magico » de Tepoztlan que nous posons le RV après avoir enchaîné les km…
et c’était moins une pour la capucine qui a failli se transformer en cabane
dans les arbres… !
Je supervisais la manœuvre… mais seulement de l’arrière… !
Ici nous tombons sur la
fabrication annuelle en graines d’une fresque qui orne l’entrée du monastère et
qui est renouvelée chaque année par tous les habitants du village qui se
portent volontaires.
Elle doit être prête pour les
cérémonies de début septembre et il y a encore quelques m2 à remplir !
Les filles les auraient bien
aidés mais on n’habite pas le village !!
Sur la place du village, nous admirons ces danseurs de break, c'est sur, ça change des danses folkloriques!
Le site de la ville est
enchanteur : Tepoztlan est entourée de falaises déchiquetées et possède
une pyramide perchée sur une de ces falaises.
Le lendemain matin, nous
empruntons le chemin très raide qui grimpe dans la forêt luxuriante jusqu’à la
pyramide.
Tout en haut, nous avons une vue superbe et nous rencontrons un
nouvel animal : les coatis, qui se baladent sur le site.
Avant de quitter la ville, nous
goûtons les glaces de ce commerce à la déco mexicaine typique :
de la
peinture, mille couleurs et le christ sur la croix au milieu des fruits
exotiques !
Rien de très surprenant ici car
les mexicains sont de fervents pratiquants.
Encore quelques kilomètres plus
loin, nous arrivons ensuite sur la ville de Puebla.
La ville est magnifique et nous
trouvons aux rues une sorte de style haussmannien.
Par contre, ce que l’on ne
retrouverait pas à Paris, ce sont ces façades multicolores ornées de briques et
d’azulejos qui finissent d’égayer les rues.
Dans cette ville, nous visitons
quelques monuments remarquables comme :
- La chapelle du rosaire et ses
milliers de stucs dorés
- La bibliothèque Palafoxiana
datant du XVII ème siècle et admirablement conservée
- sans oublier la cantine du marché Sabores !
En banlieue de Puebla, nous
rejoignons la ville de Cholula afin d’y voir le volcan Popocatepetl mais
malheureusement il est dans les nuages aujourd’hui !
Sinon voici la vue carte postale que l’on
aurait pu avoir ! Dommage pour nous!
Au cours de cette balade, Romane
et Garance sont encore prises pour des jumelles… c’est vrai que ça peut prêter
à confusion !
Les muchachas font la grève de la parole... blague à part, elles sont scotchées devant un ordi en train de regarder Candie... afin de nous laisser faire le blog sereinement!!
Coucou Romane,
RépondreSupprimerC'est ta maîtresse.
je suis toujours aussi ravie de suivre votre voyage! Le Mexique doit être un pays magnifique, les couleurs sont magnifiques .
En France, les enfants sont tous en vacances, c'est l'été mais il pleut souvent !!!
Nous ne t'avions pas écrit avant de partir car nous avions quelques problèmes avec notre TBi. Tout le monde pensait beaucoup à toi et pensait que tu avais beaucoup de chance de pouvoir découvrir le monde même si tu manquais beaucoup à tes copines et tes copains. Tu auras tant de choses à raconter à ton retour !
Profite de chaque moment, c'est une expérience formidable que tu vis.
Je t'embrasse bien fort ainsi que toute ta famille.
Cathy Charlaix
Coucou Romane
RépondreSupprimerCava moi je vais bien :)
Tu as tellement de la chance
je suis aller en vacance la première semaine au Castelas est la deuxième Frejus
Gros bisous a toute ta famille
Enfin je comprends comment envoyer un message (pas doué le Didier). Merci pour ce blog plein de photos, de couleurs, de danses, de vie. je ne doute pas que vous n’envoyez que le meilleur et que la logistique, les galères/les pannes, le chaud/le froid/la pluie rythment aussi votre quotidien. Au fait, perdez vous la notion du jour de la semaine? à part le dimanche et ses rassemblements religieux sans doute de rigueur. J eme trompe ou bien Garance finira basketteuse à la fin du périple, quelle grande fille , normal pour une 7 ans. Nous on aime bien le mois d'août car cathy est du 18 et moi du 23 et cette année , en prime, on va à un mariage le 23. Bon ok c'est à laon, donc un peu moins exotique que cholula d'accord. Non, non, ce n'est pas moi qui ferai la danse des petits vieux...A bientôt de vous écrire et surtout de vous lire . Besos a todos.
RépondreSupprimerAprès l'échec du premier envoi d'un commentaire inspiré et drôle et qui malheureusement s'est perdu. Je, nous, nous lançons dans une deuxième tentative. Théo est avec nous depuis hier soir. Aujourd'hui : achat de costume et bateau (AR Bénodet - Les Glénan dans l'après midi). Elisabeth dit "Le costume c'est pas pour le bateau, c'est pour aller "T R A V A I L L E R" à Munich en septembre.
RépondreSupprimerCeci étant, les jumelles sont vraiment jolies. Heureusement que Laurent n'a pas lâché la grande dans le canal.
Effectivement Laurent n'est pas mal en danseur de break sur la place du village. Nous l'avons aussi admiré, ça nous a changé des danses folkloriques!
Belle coccinelle ! Il/Elle aurait pu faire ses points noirs à la demoiselle ;-))
RépondreSupprimerVous marchez, vous dansez, vous sautez, vous montez à cheval, vous jouez, vous peignez, vous photographiez, reste plus qu’à chanter !
La douche chaude me fait penser à un livre en 2 tomes que je viens de finir : Africa Trek.
C’est un couple de français qui ont traversé l’Afrique de l’Est du Cap de Bonne Expérance au Lac de Tibériade à pied, sans assistance ni logistique en comptant seulement sur l’hospitalité des habitants du 1er janvier 2001 au 16 mars 2004. 13874 km en 1171 jours ! Elle a fini enceinte de 3 mois.
Il faut avoir la foi : chaleur intense, animaux sauvages dangereux, nombreuses maladies, hygiène déplorable …
www.africatrek.com
Ils sont repartis le 12 avril 2014 avec leurs 2 enfants (10 et 7 ans) à Madagascar pour un nouveau projet : se rendre, avec une charrette à zébus, dans douze missions, ONG, associations qui œuvrent pour la reconstruction du pays, la restauration de son environnement et le mieux être de populations éprouvées ou laissées pour compte.
http://madatrek.com/
Ah la logistique ! Toujours de grands moments auxquels on ne peut se soustraire mais comme tu dis quelques petites galères font de parfaits souvenirs.
Une cabane dans les arbres : ça aurait, pour sûr, plu aux filles, non ? ;-)
Atelier peinture de moulages représentant des figurines préhispaniques : Moi je dis que c’est de l’art ! Ça rentre tout à fait dans la définition…
En parlant d’art, l’art éphémère d’une fresque en graines. Un éternel recommencement ou comment réunir un village autour d’un objectif commun. Ça ne serait pas de l’ « incentive » cette opération-là ?
Je suis allée me documenter sur cette bibliothèque qui me semblait « à vue de photo » assez exceptionnelle. Et effectivement la Biblioteca Palafoxiana fondée en 1646 est très étonnante tant du point de vue de son lieu géographique, que de son fonctionnement, de son architecture ou de son contenu. Mes trouvailles :
La Bibliothèque Palafoxiana, trésor historique et culturel, abrite une des plus grandes collections des savoirs humains. Son fonds compte plus de 40 000 volumes, la plupart antérieurs à l’Indépendance du Mexique et dont de nombreux incunables (qui datent donc du XVe siècle). Cette bibliothèque superbement restaurée conserve ces œuvres sur les étagères originales du XVIIIe siècle.
C’est Juan de Palafox y Mendoza, évêque de Puebla de 1640 à 1655 et vice-roi d’Espagne, qui a donné son nom au bâtiment. En 1646, cet aristocrate fit don de 5 000 livres de sa propre collection au séminaire du Colegio de San Juan à une condition : que ces livres ne soient pas accessibles des seuls universitaires mais à la disposition de toute personne alphabétisée.
C’est ainsi que naquit la première bibliothèque publique du continent américain. Les élégantes étagères en cèdre, et différentes variétés mexicaines de pin furent commandées en 1773 par l’évêque Francisco Fabian y Fuero pour accueillir la collection croissante et une rangée supplémentaire d’étagères fut ajoutée au XIXe siècle.
L’ancien couvent San Juan héberge de nos jours la Casa de Cultura de Puebla. La Bibliothèque Palafoxiana en occupe toujours l’étage supérieur, son emplacement d’origine, dans une vaste salle voûtée. Une peinture de la Madone de Trapanni, œuvre du maître sicilien Nino Pisano, veille sur la partie centrale du salon. Cette bibliothèque a reçu plusieurs récompenses : en 1981, le gouvernement mexicain l’a déclarée monument historique et en 2005, l’UNESCO l’a inscrite sur son Registre de la Mémoire du Monde. Le catalogue numérique de la collection de la bibliothèque est paru en 2010.
"Trop de caractères" dixit le blog. Mon commentaire est trop long. ça me rappelle mes carnets de note : bavarde trop... A du caractère...
RépondreSupprimerVoici donc la fin.
Ah les volcans, c’est comme la logistique, des fois ça veut, des fois ça ne veut pas. Mais ça ne veut souvent pas… C’est très capricieux.
La météo autour des volcans est plus qu’aléatoire d’autant plus quand il est en activité comme le Popo.
J’ai eu beaucoup de chance en Indonésie (Bali, j’ai tracé dans la montée – de nuit-. Arrivée au sommet j’ai pu profiter de 20mn dégagé. La suite dans le brouillard total. A Java, j’ai eu 2 superbes journées au Kawa Ijen et à Bromo : grosse chance ! )
En Islande aussi grosse grosse chance, on en a même vu un dont notre chauffeur n’avait jamais vu le sommet…).
Au Costa Rica, un sur 2.
Pas vu le Fuji Yama.
Et alors en NZ, la cata. En plein été, polaire et Goretex de la tête au pied, bonnets, capuche, gants et on ne voyait pas à 1m. On n’a pas pu faire le crossing. Demi-tour toute.
Je ne sais pas si vous allez tenter ou pas (c’est sur l’île du Nord au Sud d’Auckland). C’est peut-être un peu dur pour les filles mais bon elles ont l’air enthousiastes et motivées alors…
Si jamais, il faut réserver à l’avance car c’est en territoire Maori. Tu ne peux pas aller avec un guide. Il y a un maximum de personnes par jour. Ils viennent te chercher en bus à l’hôtel ou camping, il te dépose au départ et te récupère à un autre endroit, l’arrivée, d’où le nom de crossing. Tu dois en plus avoir rallié le point d’arrivée avant une certaine heure. Sinon, tu dois essayer de téléphoner à un numéro d’urgence… La météo locale est assez précise d’un jour sur l’autre.
Je ne sais pas si tu as le droit de t’inscrire sur 2/3 jours car la météo peut changer du tout au tout d’une heure sur l’autre et d’un jour à l’autre. Il faut toujours profiter d’une éclaircie !
Dans notre cas, la vieille, le temps avait été magnifique. Ceux qui sont montés ont eu très chaud mais ils ont eu la chance d’admirer le paysage.
www.tongarirocrossing.org.nz
A défaut d’avoir vu le sommet du Popo, avez-vous vu des ovnis se ballader autour ?
Il parait que c’est un des hauts lieux de l'ufologie mondiale. A plusieurs reprises, au cours des mois passés, on y a signalé des mouvements d'OVNI en forme de cigare. Deux nouveaux spécimens auraient été observés en avril dernier.
Toujours en forme de cigare et d'une longueur approximative de 50 mètres, ils auraient évolué sur les flancs du volcan, s'acheminant lentement vers le cratère. C'est un passionné qui aurait réuni dans une seule séquence les images lentement distillées par deux webcams disposée à proximité par le centre national de prévention des catastrophes. Vraies séquences ou montage ?
Le cratère du volcan Popocatepetl abrite t-il dans ses profondeurs une base secrète des aliens ? Telle est la conviction d'un certain nombre de passionnés, nourris par les prophéties mayas et un certain nombre de témoignages troublants.
En février 2013, le manège troublant d'un appareil mystérieux s'engouffrant dans le cratère avait déclenché une grande effervescence, redoublée deux mois plus tard par une nouvelle apparition. De quoi accréditer la thèse de la base secrète.
Bisous et continuez bien !
Flo