La visite des villes nous offre à découvrir l’histoire de ce
pays. Alors voilà en quelques mots, un résumé aussi précis et
concis que possible :
Les premiers habitants sont les différentes tribus indiennes plus ou moins connues :
olmèques, toltèques, aztèques, mayas…
La légende raconte que les Aztèques devaient construire leur
cité (= actuelle ville de Mexico) sur le lieu où ils verraient « un aigle
perché sur un cactus en train de dévorer un serpent », d’où ce symbole que
l’on retrouve aujourd’hui sur le drapeau mexicain.
NB : On pourra peut-être vous en dire un peu plus sur
la période « Les cités d’or » avec son lot de sacrifices humains,
dieux de la pluie et autres serpents à plumes… quand nous arriverons dans les
régions permettant la visite des pyramides et temples mayas.
Au début du XVIème siècle (en 1519 exactement), l’expédition espagnole
menée par Cortès débarque sur les côtes mexicaines et les espagnols dirigeront ce pays baptisé « Nouvelle-Espagne »
pendant presque 3 siècles.
Cortès se voit donner
par un chef de tribu, une femme indienne destinée à servir de truchement
et qui deviendra bien sûr sa maîtresse : la Malinche.
Rien à voir mais au passage : merci Frenchy pour ton cadeau de noël dernier : la liseuse me sert beaucoup et j’ai fort apprécié la lecture de Rouge Brésil de Jean-Christophe Rufin que tu avais téléchargé et que je viens de terminer.
Ce livre retrace les conquêtes coloniales sur l’Amérique du sud… c’était un plaisir de se retrouver sur les lieux de l’histoire pendant la lecture du roman!
Le 16 septembre 1810, le prêtre Miguel Hidalgo
(adoré des mexicains et présent sur de nombreuses fresques peintes appelées
« murales ») appelle le peuple à la rébellion pour obtenir
l’indépendance.
Ce n’est qu’en 1821, presque 10 ans de conflits après,
que le Mexique obtient son indépendance.
Le Mexique sera mené un peu plus tard par un grand
homme : Benito Juarez, élu en 1861 premier président indien du Mexique,
apprécié (encore aujourd’hui) à l’unanimité par le peuple mexicain...
Le 5 mai 1862 (date que l’on retrouve comme nom de rue dans
chaque ville !) les mexicains qui sont pourtant en infériorité
numérique, repoussent une première attaque française dans la ville de Puebla (que l'on visitera par la suite)… mais les français
reviennent en force l’année suivante et renversent le bienaimé président Benito Juarez en
1863 !
En effet, en 1863 Napoléon III envahit le Mexique et
proclame empereur Maximilien de Habsbourg … qui sera rapidement exécuté par
les troupes de Benito Juarez en 1867 … juste retour d‘ascenseur !!
Plus tard suivront 3 décennies de dictature de Profirio
Diaz et la Révolution en 1910 qui signera la fin de cette dictature.
Le Mexique est né, comme notre pays, d’une révolution et on
sent la volonté de garder en mémoire les traces de l’histoire à travers les nombreux
monuments dédiés aux « niños heroes », aux nombreuses et monumentales
fresques peintes (les fameuses « murales ») qui ornent les bâtiments
publics et aussi grâce aux noms donnés aux rues : presque chaque ville a sa rue du
16 de septembre, 5 de mayo, Hidalgo, Juarez…
Après cet aparté historique, voici (enfin!) le récit de nos aventures
urbaines dans les villes coloniales.
Guadalajara (à prononcer Guadalararrrrrrrrrrra)
C’est la 2ème plus grande ville du Mexique avec un
peu plus de 4 millions d’habitants mais le centre historique qui concentre la
majeure partie des beaux monuments se visite facilement à pied.
Arrivés le soir dans cette grande ville, nous nous garons en
plein centre (pour y passer la nuit) et partons à pied pour une première visite
nocturne afin de nous imprégner de la ville.
Les éclairs menacent mais nous offrent surtout cette photo
inattendue.
Nous visitons de nombreuses églises et sur ce terrain le Mexique rivalise sans rougir avec le patrimoine italien ou espagnol que nous avons en partie visité.
Le lendemain matin on repart pour la journée vers le centre
historique...
... heureusement qu'il y en a au moins un pour regarder le plan!
Cette ville nous a charmés et nous y avons très bien mangé.
Dans ce très bon resto appelé "La Chata" (où il y a toujours la queue), les femmes sont aux fourneaux et les gars au service : c’est
comme ça et pas autrement... un peu comme à la maison ... sauf qu'à la maison c'est aussi souvent les femmes qui font le service!
- Le marché couvert
... où on finit toujours par acheter un truc!
- La cathédrale
- Le museo de los artes : on en profite pour éveiller la sensibilité des filles à toute forme d'art.
... ça peut même faire un peu éducation physique!!
- Le palais du gouvernement où l’on retrouve sur cette imposante
fresque murale : Hidalgo, l’initiateur de l’indépendance du Mexique.
Dans la banlieue de Guada, nous visitons Tlaquepaque, une
ville pleine de galeries d’art et
Tonala, une autre ville pleine d’artisans où les prix sont moins élevés pour
faire des achats.
On y croise même un indien dans la ville! ...
Tlaquapaque est plus chic que Tonala. La rue ponctuée de
galeries d’art est très agréable. On rêve de réaménager notre salle à manger!
Ici nous tombons par hasard sur le show des
« valadores » les hommes volants dont la danse traditionnelle
ressemble à du saut à l’élastique.
5 hommes : 1 qui fait de la musique tout en haut pendant
que les 4 autres descendent lentement en faisant chacun 13 tours avant de
retoucher le sol.
En pleine rue, nous tombons par hasard sur cette danseuse en plein shooting photo et on en profite aussi pour immortaliser ses prouesses
... et celles de nos filles, bilan : y a du boulot!!
C'est sur le grand marché de Tonala que nous achetons quelques
souvenirs plus dans nos prix!
Nous partons ensuite découvrir Guanajuato (72 000 habitants mais une très grande fac et près de
20 000 étudiants), ville inscrite au patrimoine mondiale de l’UNESCO.
Cette ville, enserrée entre des pentes escarpées, est un
petit bijou et c’est du haut du funiculaire que la vue est la plus
spectaculaire.
Nous trouvons un bel emplacement pour passer une nuit près du
centre-ville, inaccessible en RV.
Toute la journée, nous découvrons les édifices remarquables
de la ville en empruntant les places et les petites rue pavées.
- Le théâtre Juarez, situé au pied du funiculaire.
- Le marché couvert : ce coup-ci on résiste à l'achat des belles couronnes de fleurs!!
L- a cathédrale: remarquable avec ses 2 grandes tours jaunes.
- L’Université de Guanajuato: immense à l’échelle des petites ruelles qui
forment le centre ville.
Sur la photo, c'est le gros bâtiment situé derrière la cathédrale.
- Un bâtiment qui était un ancien silo à grains appelé
l’Alhondiga : c’est ici en 1810, suite à l’appel à l’indépendance
d’Hidalgo, que des espagnols sont venus se réfugier pour échapper aux
20 000 rebelles qui tentaient de conquérir la ville.
Coincés dans l’édifice, un homme appelé « El
Pipila », une pierre attachée dans le dos pour se protéger des balles, vient
mettre le feu à la porte principale du bâtiment et tuent les 300 espagnols
assiégés.
C’est la statue d’El Pipila que l’on retrouve en haut du
funiculaire, dominant la ville.
Notre route nous amène ensuite à San Miguel de Allende, où
nous dormons encore dans une rue du centre-ville...
Cette ville est très prisée des étrangers qui y vivent en
grand nombre. Ici c’est le Mexique de luxe et il n’y a rien qui dépasse.
Dans le centre historique de la ville, les façades des édifices sont presque toutes dans des tons
chauds, la cathédrale est faite de pierres roses.
Dans l’institut Allende, on retrouve une grande fresque
retraçant les évènements historiques du Mexique.
Si vous avez suivi notre cours d'histoire en ligne vous pouvez donc y retrouver quelques personnalités ou évènements évoqués plus
haut...
Le soir nous empruntons un chemin nous amenant au mirador
permettant d’admirer la ville.
Pendant ces 5 jours au cœur des cités coloniales, nous avons
profité d’un climat idéal et de nuits bien fraîches (même si nous préférons le calme de la campagne pour bien récupérer).
Nous partons désormais un peu plus vers le sud-ouest mais toujours dans les terres du plateau central… dans les pueblos un peu plus isolés du Michoacan, terre de la guerre des gangs … nous sommes prévenus donc on ne sortira pas des sentiers battus !!
Nous partons désormais un peu plus vers le sud-ouest mais toujours dans les terres du plateau central… dans les pueblos un peu plus isolés du Michoacan, terre de la guerre des gangs … nous sommes prévenus donc on ne sortira pas des sentiers battus !!
Sortons du blanc, du crème, du gris, du noir, du taupe, du wengé, osons la couleur !
RépondreSupprimerRiches couleurs égayent les cœurs :-))
Guadalajara, la Silicon Valley mexicaine, la Ciudad de las rosas et aussi la patrie de Luis Barragan, célèbre architecte mexicain, un des premiers détenteurs du prix Pritzker et le seul mexicain à l'avoir obtenu.
D'ailleurs si vous avez l'occasion, se trouve dans la banlieue de Mexico (à Tacubaya, au sud-ouest je crois), la casa de Luis Barragan, classée au patrimoine mondial de l'humanité. Pour plus d'infos : http://whc.unesco.org/fr/list/1136
Etes-vous passé du côté de l'immense Lac de Chapala ? Perché à 1524m d'altitude, avec ses 1100km2, nos lacs des 2 Savoies font rikiki... en surface...
Car en profondeur Chapala n'est qu'une piètre réserve d'eau car il ne dépasse pas les 10m de profondeur.
Une mise en perspective...:
Lac Leman (plus grand lac naturel d'Europe occidentale) : 581km2, altitude 372m, profondeur moy : 155m (top 310m)
Lac du Bourget (plus grand lac d'origine glaciaire situé intégralement en France) : 45km2, altitude 232m, profondeur moy : 85m (top 145m)
Lac d'Annecy : 28km2, altitude 447m, profondeur moy : 41m (top 82m)
Mais qu'est ce que l'art. Il parait mais moi j'ai rien compris à la définition de Galien : "« L'art est le système des enseignements universels, vrais, utiles, partagés par tous, tendant vers une seule et même fin. »
il parait aussi que : "L’art c’est ce qui dans un objet continue à servir quand il ne sert plus à rien" Claude Roy.
Pour sûr : l'art est le produit d'une activité humaine s'adressant délibérément aux sens, aux émotions, aux intuitions et à l'intellect.
Très belle Guanajuato, ça donne envie d'y aller étudier.
Splendides pierres roses. Lumière rasante au coucher du soleil, ça devient magnifique.
Commentaires en vrac :
- merci pour les reportages historico-culturels, c'est plus vivant que dans les livres
- regarder le plan ne suffit pas, faut le comprendre, savoir où on est et où l'on va ;-)))
- Armelle et les filles, profitez-en pour vous faire servir par les hommes, ça ne va pas durer :-)
- D'ailleurs les femmes en cuisine, souvent, sont-elles mais comment se fait-il que la majorité des grands chefs soient des hommes ?....
- Prévoir pour les filles une séance journalière d'étirements et d'amélioration de la détente verticale, et dans un an, le saut grand écart, ce sera finger in the nose ;-))
- Avec tous les trucs que vous achetez, va falloir penser à faire une expédition de souvenirs direction France !
Bisous bisous.